Je pars avec l’objectif d’aller en Italie. Quelques mètres me suffiront. Passer une frontière. On a des idées fixes parfois.

Ce col je le connais. Je l’ai traversé bien des fois en voiture, j’y ai fait du parapente côté Italien pour échapper au foehn. Là je redécouvre la route et les paysages.

La route est longue. Je peine. Je fais une pause toutes les heures, prenant pour excuse le paysage. Il est vrai qu’il est magnifique.

La ville de la Rosière a même coloriée une route en rose. Que ne fait on pour le tourisme ?

L’architecture de l’hospice, austère, cadre bien avec ce lieu dépouillé.

Au col, rapidement frigorifié, je prends la direction de l’Italie. Pendant la montée j’imaginais y manger. Des pâtes ? Un petit sandwich de prosciutto avec du pain très blanc spécifiquement italien ?

Maintenant je ne pense plus qu’à redescendre. Pourquoi avoir fait l’économie de la doudoune ? Je ne suis plus à cela près.

Je prends la pause devant chaque panneau avant de redescendre manger à Bourg Saint Maurice.

Arrivé à Landry, il faut maintenant remonter à la station. Je crois que ces 7 kilomètres sont encore plus difficile que le col lui-même.

Bref, j’ai fait un premier grand col des Alpes à vélo…