Paris / La Plagne Montchavin - Jour 1 : Samoreau / Villeneuve-Sur-Yonne

30 juillet 2022 / 85.7 km / 250 m D+

Les sacoches sont bouclées. 26 kg, leurs poids fait frémir. Ajoutez 3 kg d’eau, 16kg de vélo, plus le ravitaillement. Au total, il faudra faire remonter plus de 127 kg dans les côtes.

Paris et ses alentours est notre terrain de jeu. Nous décidons finalement de partir de Samoreau près de Fontainebleau. Diverses péripéties nous ont retardées le soir précédent et nous avons dormi moins de 3h. C’est donc déjà fatigué mais excité que nous prenons la route.

Un dernier coup d’œil à la tour Eiffel (sérieusement !), nous avons l’impression de partir de Paris.


Sur l’EV7, tout se passe bien ou presque.


C’est entre l’EV7 et le V51 (le tour de Bourgogne) que les choses se gâtent. Nous suivrons des routes vélo plus VTT que VTC. Les vélos, comme nos postérieurs sont mis à rudes épreuves.

Parfois le chemin proposé par Komoot disparaît !
Nous parcourrons tout de même quelques très beaux segments, bien roulant, entres les 2 véloroutes.
Et puis, il y a la nationale qui relie Paris à Sens en passant par Pont-Sur-Yonne. Kanaï la redoute. Obligatoire par moment, elle nous à bien sauvée à d’autres tant les chemins vélos sont defoncés.

En arrivant sur la V51, nous trouvons une piste cyclable décente et pérenne.

Un chemin de halage converti en piste cyclable et jalonné de vieilles bornes.


Reste d’un passé moins lointain, il est parfois interdit au plus de 3.5 tonnes d’emprunter cette piste cyclable…


Nous nous arrêtons à Sens, face à la cathédrale, pour boire un salvateur Perrier citron frais.


Encore 20 km et nous arrivons à Villeneuve-Sur-Yonne.

Nous nous arrêtons au campide l’Isle. Un petit camping, accueillant, dans un esprit détendu et familiale.

Il est temps de essayer notre réchaud essence en cuisinant. Acheté en mai, nous l’avons utilisé qu’au gaz jusqu’à présent. Nous avons converti le réchaud et ravitaillé en 95 avant de partir.

Faisons simple : de la semoule préparée avant de partir (semoule, raisins, tomates, épices, …). Il ne reste plus qu’à faire chauffer l’eau et cuire les lardons.
Le réchaud, au gaz, bien extrêmement pratique ne brillait pas particulièrement par sa puissance. Ce soir, à l’essence on ne le reconnaît plus. Alors certes, l’allumage est un peu plus complexe mais nous n’avions jamais fait chauffer 1l d’eau en à peine plus de 2 minutes. Revers de la médaille, le feu doux ressemble feu fort au gaz. Pour les lardons, il faut être vigilant et retirer la poêle de temps en temps pour ne pas tout faire brûler.

Une belle journée qui se termine sous un ciel étoilé.